Sul Gwenn
Eus al lennadenn kentañ evit Oferenn ar Pantekost,
tennet eus levr Oberoù an Ebestel (2,1-11)
a peurdremenet an amzer a-benn deiz ar Pantekost, edont holl bodet a-gevret en hevelep lec’h. A-daol-trumm e c’hoarvezas o tont eus an neñv, un trouz evel hini ur barr-avel a leunias en e bezh an ti ma oant azezet ennañ. Hag e weljont, oc’h en em rannañ dirazo, teodoù evel teodoù-tan, a zeuas da bozañ, unan war bep hini anezho. Ha leuniet e voe an holl gant ar Spered Santel, hag en em lakaat a rejont da gomz e yezhoù all, hervez ma roe ar Spered dezho da lavarout.
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Du livre des Actes des Apôtres (Messe de Pentecôte)
Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous ensemble en un même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent qui souffle avec force, et il remplit toute la maison où ils étaient assis Et ils virent paraître comme des langues de feu qui se partagèrent et se posèrent sur chacun d’eux. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils se mirent à parler d’autres langues, selon que l’Esprit-Saint leur donnait de s’exprimer.
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a-berzh Yann-Bêr
de la part de Jean-Pierre...
QUAND LES PROTESTANTS VIENNENT NOUS REVEILLER…
Voici que dimanche 16 avril 2010 nous recevions un appel pour le moins inattendu. Il nous était signalé qu’une Galloise, évangélique, faisait un passage dans l’Eglise de Simon Chrétien en pays bigouden (des amis protestants avec qui nous avons eu déjà occasion de prier lors de rencontres œcuméniques) et elle avait donné la veille un enseignement qui confirmait totalement la vocation de Tiegezh Santez Anna !
Elle y avait parlé de poursuivre l’œuvre entreprise par les moines fondateurs, et, qu’à défaut de le faire, il manquerait une place dans la louange des peuples : celle des Celtes !
Intrigués, nous sommes allés écouter la suite en ce dimanche après-midi et il nous a semblé intéressant de témoigner de ce que nous avons entendu. En voici un condensé.
SPIRITUALITE CELTE
Les saints fondateurs n’avaient nullement comme intention première de faire des disciples ni le souci du nombre. Leur préoccupation première était avant tout de vivre pour Dieu avec radicalité. Ils se retiraient dans des ermitages isolés et les gens accouraient. Ils fuyaient alors plus loin et les foules venaient les prendre de force pour en faire des évêques. Les grands monastères existaient comme aussi bien des petites communautés. La règle, inspirée de l’Orient, était adaptée à chacun, après discernement du Père abbé. Les moines s’imposaient une discipline qui ne pourrait avoir cours à notre époque. Pour exemple, ils se plongeaient dans l’eau froide pour réciter les psaumes et mieux se concentrer sur Dieu. Ils vivaient humblement, très proches de la nature et du monde.
MISSION POUR AUJOURD’HUI
La nuée des saints nous environnent sur les lieux où ils ont évangélisé. Ils nous accompagnent lorsque nous prions. Marie, en tant que Mère du Christ, doit être particulièrement honorée et mérite de notre part beaucoup de respect. Les reliques elles-mêmes constituent des éléments du canal de la grâce. Il est important de poursuivre l’œuvre entreprise par nos pères dans la foi et qui n’est pas terminée. Nous pourrons même alors montrer le chemin aux autres peuples. Nous avons à être Père et Père pour cette génération. En insistant bien qu’il nous faut d’abord ETRE avant de FAIRE. Oui ! Décidément, beaucoup de choses déjà entendues quelque part du côté de Lann-Anna.
Jean Pierre
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